On n'a eu de cesse, alors que je trouvais incongru d'être
en quelque sorte patronné par un dessinateur aussi insignifant que
Zep (je cherchais imbécilement du "sens" au patronnage,
on me trouva bien candidement pinailleur), de me donner celui-ci pour innocent,
un brave type dépassé par son propre succès, très
honnête, bref, aussi innocent au fond que le festival lui-même.
Pourtant l'affiche qu'il a donné au festival ne laisse pas de me
rendre soupçonneux à l'égard de cette innocence: aussi
mauvais affichiste que tous les autres dessinateurs de bandes dessinées
en général (car tout doit faire Bande Dessinée,
là où un véritable affiche pourrait la dire),
il y est allé lui-aussi de son inventaire. |