Périscopage - Bazooka - Le Dernier Cri | ||
entretien Loulou Picasso / L.L. de Mars | ||
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L.L. de Mars : Ah oui... Donc ça fonctionnait quand même avec quelques caractères propres à une certaine idée de, une certaine ligne manifeste, un Loulou Picasso : Oui oui, tout-à fait. Oui oui, comment dire... C’est peut-être parce que c’est né d’un atelier, aux Beaux-Arts, où on s’est vraiment connus très très vite... Mais ça fonctionnait... Enfin: véritablement en collectif... Tu sais, où t’as pas besoin de regarder ce que fait ton voisin parce que tu sais qu’il est lui-aussi dans le... à peu près dans la même ligne etc. Et beaucoup au... dans la souplesse. Même, enfin : même encore maintenant. C’est-à dire que.. moi, j’ai toujours été un peu plus raisonné et puis avec, je te dis... avec une culture un peu... peinture, un peu plus forte que les autres, mais... des fois engager un travail et le laisser à Kiki qui lui était brut de décoffrage, avec une très très grande fraîcheur, une grande tu vois... donc... ça, ça.. ça jouait, enfin : on travaillait comme ça. Je continue à travailler comme ça avec lui, des fois, quoi. L.L. de Mars : Comment se discutait par exemple la notion de gauch Loulou Picasso : ...mais tu sais enfin non ; non... ... La notion de gauche? L.L. de Mars : Oui. Enfin, telle qu’elle se donne habituellement un parti, un ensemble de partis dans le champ politique, tu vois. Quelle place ça prenait dans vos rapports politiques, vous? La gauche, telle qu’elle pouvait se définir ailleurs est-ce... Loulou Picasso : Nous on était... L.L. de Mars : ... Dans d’autres groupes d’artistes, ou dans la vie politique ordinaire... Loulou Picasso :
... Ben... de là nos conflits, enfin, moi de mes conflits,
depuis longtemps, avec Lulu et puis avec une grande partie des gens de
Libé... C’est que... On était vraiment très
très suspects pour les gauchistes. On a eu vraiment des gros problèmes
avec ça à Libé... On s’est fait réellement
casser la figure deux trois fois... |