Périscopage - Bazooka - Le Dernier Cri | ||
entretien Loulou Picasso / L.L. de Mars | ||
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Loulou Picasso : Parce qu’il n’avait pas d’histoire personnelle à raconter. C’était le problème. Il savait pas quoi raconter. On avait des floppées de trucs à dire, je sais pas L.L. de Mars : Pourtant il en a fait des bandes dessinées! Il écrit même des romans policiers... Loulou Picasso : Oui oui, il a fait des bédés, des machins etc., mais il se posait vraiment en illustrateur à l’époque... Il faisait déjà pas mal de couvertures tu sais pour «Galaxie», pour des trucs de presse comme ça, de... de la presse de gare, du roman policier, comme ça... L.L. de Mars : Oui, il y a eu après toute les couvertures Folio... Loulou Picasso : Oui. Et donc il voulait être illustrateur et... et basta.... Il avait pas de temps à perdre... L.L. de Mars : Est-ce que politiquement, il était moins... moins punk?, justement, plus soucieux de Loulou Picasso : C’était un mao... L.L. de Mars : (définitivement bouché) Un quoi? Loulou Picasso : Un mao. L.L. de Mars : Ah, d’accord, l’orientalisme était complet, alors il Loulou Picasso : Il était à la Gauche Prolétarienne... C’est un pur et dur. Le Slocombe. L.L. de Mars : Ça se passait comment alors Loulou Picasso : c’est un fils de bourgeois architecte anglais je sais pas quoi... enfin... quelqu’un de bonne famille! L.L. de Mars : Les termes... Loulou Picasso : Non mais le Japon fascine vraiment beaucoup, tu sais, dans les années 80. C’est un pays qui est en train d’émerger, enfin c’est, c’est tout-à fait délirant et ça... et ça monte jusqu’en 90 avec une espèce de, comment dire L.L. de Mars : Mais ça continue, là, hein, c’est à fond, avec les nouvelles musiques et le cinéma expérimental Loulou Picasso : Oui mais enfin maintenant c’est découvert par tout le monde etc. etc. mais... L.L. de Mars : Hmmm... C’était un peu partout, non? Picquier émerge à ce moment-là... y’a les Presses Orientalistes de France qui commencent à publier beaucoup plus... On trouvait pas vraiment beaucoup de livres japonais auparavant, alors que là d’un seul coup, il y a une floraison de publications...
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