Périscopage - Bazooka - Le Dernier Cri | ||
entretien Loulou Picasso / L.L. de Mars | ||
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Loulou Picasso : Oui, il y a de ça... J’ai été d’ailleurs très marqué par... ... C’est toujours débile de dire je suis très marqué par un livre et après.... .... «L’éloge de l’ombre». Voilà. L.L. de Mars : Ah, oui, d’accord. Oui, Tanizaki, ça a été aussi un de mes livres fondateurs quand Loulou Picasso : Oui, tout-à coup l’impression qu’il y a une autre culture, qu’elle est accessible... en plus ce livre est une véritable clé pour... pour comprendre le Japon... Je me suis engouffré là-dedans, quoi. Parce que j’ai tout fait pour y aller, en plus... Réussir à y aller trois fois, trois fois de suite. L.L. de Mars : Tu y es allé trois fois? Loulou Picasso : Oui. Je suis allé une première fois en - c’est plus tard quand même - je suis allé une première fois en 86, et après je... pour une exposition en 90... et l’exposition est née en 91. L.L. de Mars : Ça a eu des... des répercussions sur ton travail? Plastiques? Loulou Picasso : Oui... oui. L.L. de Mars : Oui? Loulou Picasso : Oui, le plus... des contacts, oui.... L.L. de Mars : Ton travail est connu au Japon? Comme c’est pas rare que les japonais soient plus au courant de ce qui se passe ici que nous-mêmes... Loulou Picasso : Ah ben l’expo, l’expo que j’avais fait là-bas, oui, ça avait bien marché, oui... Bien marché... J’ai jamais fait d’aussi grosses ventes qu’au Japon. C’est vrai... À une période où c’est.... oui.... amusante... Mais ça c’est la période, c’est toute la période où je suis avec... avec Agnès B., qui ouvre ses magasins là-bas, etc. L.L. de Mars : T’as fait des publicités aussi pour... Loulou Picasso :
J’ai fait les décorations de magasins. J’ai fait
des fresques.
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