Périscopage - Bazooka - Le Dernier Cri | ||
entretien Loulou Picasso / L.L. de Mars | ||
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L.L. de Mars : J’ai le souvenir... j’ai vu des chaussures, enfin des chaussures d’enfants, des... Loulou Picasso : Ça c’était pas pour Agnès B., c’était pour Pomme d’Api. L.L. de Mars : D’accord. Et pour Agnès B., tu as fait quoi? Des fresques? Loulou Picasso : J’ai fait des fresques, j’ai fait des affiches... J’ai fait des fresques pour les magasins.. des gros gros trucs, hein... au Japon... J’ai fait le magasin de Tokyo... J’ai fait le magasin de Fukuhoka, le magasin de L.L. de Mars : Y’a un truc qui m’échappe quand même, là-dedans... C’est que vous aviez, semble-t-il, tous bien vu, en gros, dans la domination bourgeoise ou dans sa confiture résiduelle, où était l’ennemi... Mais la publicité, c’était pas l’ennemi? Loulou Picasso : Mais si si si, ça devient très vite l’ennemi, de toute façon... Mais... On est vraiment remarqués parce que... graphiquement, graphiquement, on séduit pas mal, quoi... Non mais je vois la première grande affiche de Lang, tu sais, «Allons z’idées», enfin bon... Sa première campagne chez Seguela, c’est une grande grande peinture de Kiki... C’est un portrait, comme ça, de Jacques Lang... La pub, j’y ai travaillé un petit peu... Kiki aussi... Mais si tu veux, on était toujours en graphistes free-lance... pour faire plaisir aux clients. L.L. de Mars : C’est quand même assez Loulou Picasso : C’est-à dire t’avais deux projets maison, plus le projet Bazooka qui allait un peu plus loin etc., qui donnait le petit cachet, enfin bon... Et au final c’était jamais notre truc qu’était pris... Et puis, comment te dire?.. On s’est retrouvés très très vite copiés... etc. L.L. de Mars : Ça vous semblerait encore possible, à toi et Kiki de faire de la pub aujourd’hui? Loulou Picasso :
Non.
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