Périscopage - Bazooka - Le Dernier Cri | ||
entretien Loulou Picasso / L.L. de Mars | ||
|
||
L.L. de Mars : Non? Loulou Picasso : Non, et si tu veux, moi après, mais on ne faisait plus que des trucs instit enfin... soit des trucs culturels - ça j’en ai fait beaucoup - soit de la pub culturelle, la Ferme du Buisson, le Théâtre contemporain de la danse, des trucs comme ça... J’ai fait pas mal de trucs autour de la danse... Autour du centre d’art de Marne-la-Vallée...., ou alors du cadeau-client de fin d’année, tu sais, la belle lithographie... Les trucs où le client te laissait un peu libre, et puis il offre ça à ses principaux clients... Et voilà où ça passe. C’est vrai qu’au niveau du groupe on a toujours assez bien suivi ce qui se passait... mais... c’est notre malheur... c’est toujours le malheur : j’arrive pas à comprendre cette société... Je sais pas comment on fait pour rentrer dedans. L.L. de Mars : C’est ton bonheur, ça, plutôt. Loulou Picasso : Oui. Maintenant je me dis que c’est plutôt... une manifestation d’une véritable liberté, ou je ne sais quoi... L.L. de Mars : J’en suis intimement persuadé, oui. Loulou Picasso :
Mais... ... t’as toujours des moments comme ça dans
ta vie, tu te dis «mais merde, comment ils font les autres?»...
«Comment ça marche?»...
Comment ça marche?.. Donc la pub c’était pas possible.
Et en plus, bon; faut pas être un fin analyste pour voir comment
ça fonctionne. C’était pas... C’était
pas notre état d’esprit, quoi. C’est quand même
basé sur un déni de valeurs de liberté etc. C’est
le drame de la conso...
|