Finir ma série de chroniques sur celle-ci risque de donner un tour plus noir que je ne l'aurais voulu à ces carnets de voyage au pays de la culture; mais je sens bien que je commence à fatiguer de toute cette merde, il est temps que je passe à autre chose; badernes affairistes, iconologues obsessionnels, pédagogues entre la fièvre et le dimanche, bourgeois traquant partout l'honorabilité, collectionneurs guidés au flux, comices culturels fondus à l'artistique, jeunes cons festivaliers, suisses, tous ceux qui s'adonnent à l'instrumentalisation de l'art et des oeuvres travaillent contre eux-mêmes; c'est l'inconnue qui y travaille dont ils s'interdisent le pouvoir de transformation, de subjectivation; en réduisant cette inconnue au connu on réduit l'oeuvre à rien, nibe, queude, zebu, pipo ; si face à une oeuvre vous avez entre les mains une  réponse, vous n'avez, entre les mains, rien du tout, et c'était beaucoup de labeur pour pas grand-chose parce qu'on peut à moindre frais se colmater le lien social dans un club de boules ou à des cours du soir de yoga. Je ne reproche pas à un musée d'être un musée, je reproche à celui-ci d'avoir honte de n'être que ça et de se donner d'hypothétiques missions pédagogiques portées entre le petit commerce et la boîte de com'.