Je ne sais pas si c'est un hasard, mais
ce sont les salles les plus proches du centre, les plus urbaines,
et probablement les plus susceptibles d'être souvent visitées
au cours de cet été (l'exposition s'achève
le 7 septembre) qui abritent les pièces les moins intéressantes,
les plus timides, plates, de L'art chemin faisant... Qu'est-ce
qui a présidé à cette organisation? Je ne le
saurai sans doute jamais, mais mon mauvais esprit me pousse à
imaginer d'étranges tractations avec la mairie dont l'enjeu
serait la préservation de l'harmonieux, du mignard, de l'anodin
; du tourisme en quelque sorte.
Ci-dessus, dans le jardin d'Adol, une pièce de Loïc
Trévelot.
Que dire? Mon regard glisse sur ces guillemets de métal sans
que rien ne vienne interrompre le cours de ma flânerie bucolique.
Il vaut mieux que je me taise alors... Faisons comme si ça
avait poussé.
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