Périscopages 2006 - Jochen Gerner etc.
entretien Sébastien Lumineau / L.L. de Mars
Exposition Weber/Van Hove, vernissage à la librairie Alphagraph
Deuxième bande


L.L. de Mars:  Hmmm... Bon, mais on reste sur des questions de typologie, là... Et ces typologies, elles te concernent pas dans ta production, quand même... Où elles te concernent?

S. Lumineau:  Mais justement, c’est pour recadrer (rires)... Le truc... Dans le sens où finalement, je sais même pas ce qui sort... Actuellement, en bande dessinée en règle générale. Non. Donc après, il va y avoir toute la partie dite indépendante ou alternative, je sais pas comment la qualifier, où là, il y a tout à faire, quoi...

L.L. de Mars:  Ouais, m’enfin, il me semble que... J’observe ça, par exemple, du point de vue de la poésie : l’idée compassée, horriblement chichiteuse, maniérée et lyrique de la poésie à mémère, est globalement l’idée qui est encore la plus partagée de ce qui est la poésie par le grand public ; de ce qui est poétique avec ses univers poétiques, ses objets de poésie, toute cette superstition linguistique... Jamais cette uniformité du paysage de l’idée poétique n’a empêché le poème contemporain... N’a jamais empêché en quoi que ce soit la... La prospective de la poésie moderne, n’a jamais bridé l’apparition de nouvelles propositions... Et même les conditions commerciales : peu de choses se vendent aussi mal, se lisent aussi peu, que la poésie... Le poète contemporain est toujours

S. Lumineau:  Mais justement : peu de choses se vendent aussi bien que la bande dessinée