| L.L. de Mars:  
        ... Ça c’est une question qui m’étonne, parce 
        qu’il semble y avoir une contradiction... C’est comme si était 
        avalé systématiquement... Comme si s’abîmait... 
        À chaque publication, toute l’histoire de la bande dessinée, 
        comme si tout était à refaire tout le temps... Parle-moi 
        de ça. Allez n’hésite pas, répète-toi... 
           
  S. Lumineau:  
        Ah, je peux me répéter mais peut-être qu’il 
        va y avoir autre chose... Une autre réponse... Moi je vois ça 
        d’un point de vue vraiment commercial au fond; je suis persuadé 
        que le gros problème reste cette idée de commerce. C’est 
        à dire que, voilà, on prod... Enfin, quelqu’un qui 
        aime dessiner ... Un dessinateur de bandes dessinées, il va chercher 
        des contrats, quoi. On va lui proposer quelque chose. En toute logique. 
        Quand le journal de Spirou était influencé par Franquin, 
        c’était la règle, il fallait faire du Franquin, quoi. 
        Euh... Hergé a imposé une grammaire... Incroyable, et voilà, 
        quoi. Le journal de Tintin, c’était dirigé par Hergé, 
        et voilà. Ça donnait... Ça a donné des, des 
        bandes dessinées à la Tintin, quoi. Même pour Alix, 
        où les choses comme ça, quoi. Même s’il y a 
        des choses qui sont différentes, mais finalement, c’est une... 
        C’est une méthode. En fait. Parce que c’était 
        destiné, aussi, aux enfants. À mon avis. Et que le regard 
        par rapport à l’histoire, de la bande dessinée, ça 
        reste quand même un truc pour enfants. À mon avis. Donc... 
        C’est, c’est peut-être moins, moins crédible, 
        au niveau étude, que, que d’autres trucs, quoi.    
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