Périscopages 2006 - Jochen Gerner etc.
entretien Sébastien Lumineau / L.L. de Mars
entretien Lumineau/de Mars
Exposition Jochen Gerner à l'Orangerie du Thabor
L.L. de Mars:  Et par rapport au dessin, justement cette... Cette autonomie, pour en revenir à ce que j’appelais le « dessin-vite » ? Qui a le don de me gonfler, hein, ce sont en fait juste... Enfin, des toutes petites libertés que s’accordent des dessinateurs vifs et qui ne sont jamais rien d’autre que des croquis d’étudiants aux beaux-arts ou de peintres du dimanche qui remplissent normalement des cartons à dessins, et qui sont séquencés en bandes dessinées ; là aussi, il y a... une erreur d’appréciation...
S. Lumineau:  C’est qu’il y a, c’est qu’après il y a des... Des... Comme partout il y a des bons exemples de mauvais exemples. Enfin, même dans le... Le... Dans le côté artisan du dessin, très soigné, très léché, où on a passé des heures, l’exemple est peut-être pas très très bon, mais Daniel Clowes c’est très figé mais c’est complètement en accord avec ce qu’il raconte. Moi, son dessin, je... Je vais pas dire que j’aime le dessin de Daniel Clowes... Mais je m’y suis complètement habitué. Je trouve ça génial.

L.L. de Mars:  Oui, moi-même, quand j’ai lu pour la première fois dans les années 80 «El Borbah », le dessin de Burn, j’ai dû m’habituer ; j’ai dû céder, quoi. C’était inévident au possible... Presque monstrueux...

S. Lumineau:  Je trouve que c’est vraiment très très bien. Voilà... Et... Il va y avoir des contre-exemples de... De... De dessins spontanés, quoi.  Après. Bon, après je pourrai pas te dire  (rires) c’est... C’est... Je suis, je... Il n’y a que des cas particuliers. Au final.

L.L. de Mars:  C’est vrai.