Poésie sonore au Bon Accueil
— Rennes— 06 02 03 L.L. de Mars & François Coquet |
Au risque de me répéter (si l'on s'en réfère à la chronique précédente de Poésie sonore), acoquiner une voix, même amplifiée, à un saxo est une idée des plus saugrenues dans une petite salle: si on peut rattraper par une sono imposante le déséquilibre énorme entre la puissance des cuivres et le filet maigrichon qui sort d'une gorge humaine, ce n'est même pas la peine d'espérer rivaliser quand on joue dans trente mètre carré. Reste la prière : et s'il prenait l'envie à François de jouer pianissimo? |