J'ai l'air de râler comme ça,
mais ce qui est une source de complications dans les faits — en
concert, donc — est une vraie réussite sonore quand les
conditions de jeu sont optimisées, et aucun instrument ne me
semble mieux s'harmoniser avec une voix humaine que le saxophone qui
peut en jouer la paraphrase, en parodier les intonations ou les timbres,
ou lui offrir un contrepoint rythmique étonnant, du plus faible
crachouillis au plus puissant claquement. Bon, je vais pas vous faire
l'inventaire de l'immense champ de travail qui s'offre encore à
moi dans cette collaboration avec François Coquet, vous serez
les premiers informés du résultat.
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