Le nouveau ne fait effectivement pas
BILIBILIP, mais à chaque fois que je l'allume il pointe son mignonnet
groin de métal hors du boitier avec la discrétion d'une
monteuse robotique de Citroën. Comme la très délicate
(oh combien) musique de Le Quan Ninh (aux percussions) offre de nombreuses
plages d'une grande subtilité, à deux battements de cil
du silence, on imagine l'effet désastreux des improvisations
de mon foutu appareil sur les discrets chuintements de B. Rainey (le
saxophoniste) ou le raclement minuscule d'un galet sur la membrane d'une
grosse caisse.
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