1494 :
C'était compter sans la « furia francese »
: les chevaliers rangés sur deux files s'ouvrirent le passage à
Fornoue. La population napolitaine massacra les quelques Français
qui étaient restés sur place.
1525 :
Dans son aspect misérable ou scandaleux, le trafic des indulgences
avait de quoi choquer ou indigner, même s'il avait les suffrages
des petits bourgeois en quête de paradis.
1579:
Le roi vivait dans un monde irréel, inconscient de son impuissance.
Il se félicitait d'avoir arrêté les progrès
des Réformés, d'avoir sauvé l'unité de façade
de son royaume.
1750 :
Un « art de vivre » se définissait sur les
bords de la Seine, et se trouvait reproduit plus ou moins gauchement d'un
bout à l'autre de l'Europe, jusques aux rives brumeuses de la Spree.
1792 :
En mars 1792, un gouvernement brissotin fut constitué, qui devait
préparer l'entrée en guerre. Dumouriez était aux
affaires étrangères et Roland à l'intérieur.
1815 :
Mais l'imprécision volontaire du mode de scrutin, des circonscriptions
électorales, permettaient en réalité à un
ministre de l'intérieur habile, de fabriquer, s'il en était
besoin, une chambre à sa convenance.
1851 :
L'armée retrouva ses fanfares, ses bonnets à poil, et les
nouveaux uniformes des cent gardes n'avaient rien à envier aux
tenues de la vieille garde : même les officiers avaient des noms
qui rappelaient les victoires.
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