Olivier WATTEZ
Clinamen

Ce texte fut publié pour la première fois dans La Parole Vaine N°4. C'est le tout premier texte de l'auteur. Robert Benchley affirmait ne pouvoir écrire que des romans dont les héros fussent des quadragénaires qui pelaient des noix dans leur chambre de vieux garçon. Wattez le prend au mot, et trace le panorama d'une chambre aux murs épinglés de cartes géographiques, laissant filer les chapitres au gré de formes élémentaires (courbe, cadre, spirale et maillage).

 
        Close moi tendu---mes yeux fatigués polis par l'quatre cartes, mais qu'atténuent ,au moins en couleur, la glissant' chute du jour chute sur quatre rectangles au bas LIT R'fait inlassablement jour tenu -comptes refaits- quatre minuscules villes minuscules plaques colorées, plats courts instants jamais vus mais possible de reconstituer, géopol en lacets étranglés autour du monde pour--- visites guindées bimbloterie pour l'immobilité--- j'assure la mienne ma sér ma tr mon repos tendu d'une à l'autre paysages urbains constituant une série puisqu'ensembles constituant la camera où j'dors pas ---point--- serré corps focale irrésistiblem irr présentable corps centré sous bloc-miroir cellule et enfouis sous des draps chute impeccable honteuse figure coulante moule de coque sur mon imm
 

        figure 1) irremplaçable saison du Marais nappe à hauteur d' course flotille des kipas engouffrement des longues colonnes presqu'un ordre dans l'ag instantanément règles pas qu'je puisse saisir exactement les tenants, mais l'écho répété des calottes blanches rebonds---fuites d'aimants, sèche cassur'd'files / prise d'kebab enniv non plutôt trichlo billes blanches pétées inside ET écran devant flots des kipas chaînes rompues engorgeant doux flottement pris/ marchent pour moi m'infiltrent avec elles dans Choc Détour rues serrées tassement d'atomes c'est ça ça s'accomodent des légères trouées mobiles et clac immédiatement remplies par d'atomes glissant jamais vraiment de vid' jam des fluées des courses sans échelle rythmes incompatibles mais tout ça tourne très bien règles impromptues de l'agitation et du
 

        figure 2) Sous quatre arêtes. Verticales, liées. Par quatre arêtes hor. Un point unique, évidemment pas tracé. Marqué, pas, atteint: fuite des quatre lignes vers--- terrassement momentané, pourrais-je m'arrêter? où j'. Sous ces quatre lignes fixes. fixant un point id. sous cette lente avancée cou arqué et un effet grandissant de terreur. je n'lâche pas d'l'idée le point pas marqué. mais qui règle lui terrassement et terreur. placé nettement derrière la pâte soufflée cumulus cartoon clouds, quatre lignes en fuite vers le point, de terreur. Impression déformante de mobilité. des quatre lignes provoquée par mon propre déplacement. dans la terreur jusqu'au moment où: situé exactement dans l'axe. plus exactemment au centre des quatre bases filantes vers sous cette arche blanche, cube lissé éclatement des surfaces en dividendes ontogén scissip autant d'plaques blanches parées pour céder à la tentation de reproduire sue l'entière surface du globe d
 

        figure 3) dernier trou de chute des cercles des spires pincées une à l'autre spires par neuf jonction à, interruption de l'enfil'bac blue bac Guggenheim Klein tapis bleu de prière sol coupant les neuf spires mais filantes vers le coeur de nos ennuis coeur blue brodé Museum creuset spiralé tiquetage de ---bac---bac---barrage interminable des toiles tenues vertigo serré des Pollock.tout: dépend on peut choisir, laisser au gré sur le parapet, tendu, coulant sur la rampe Hitchtravel ou bien: tourné vers l'intérieur mais pas non pas d'promenade courir comme un enfant ayant envie de s'abrutir un adulte sans alcool avec Pollock ---Villeglé---Rothko-lichteinst-KleinPolkeRosenquiRaushenkosplertrak et de plus en pl jusqu'au tourbillon billes pétées toutes toiles confondues en un tapis blue bac Klein gugg
 

        figure 4) noirs, fils nombreux réseaux laçages des fils de quelques ponts noirs de métal sinués d'caisses, trucks, moins de vélos des longues trainées de métal mobile sur métal immobile de métal brillant taches rouges---blanches sur des ponts mats de poutrelles jetant filins lacés rivets ronds innombrables tramant
 

        Pourrais pas mieux m'saisir---non, tout perdre, quelques points filants parce que le jour, fini, blocus trame de noir, pas de points fixes dans la chambre, nuit piquée---dans la flotille des taches lumineuses (changeant de tailles, forme, moins peu de couleur, ), j'essaie peine nettement foutue d'en UN, fixer UNE de ces mouches---chuter lent lentiss vers le point du jour suivant dans ce cube, qui mais je cède à toute exagération, contient le premier cube parisien la première foule parisienne les voltes américaines et ponts les ponts multiples repliés dans c'te chambre cet' fermeture qu'un lit mais pourrais mieux saisir toutes ces plaquettes en étendant les quatre cartes postales étirées étendues aux bords extrèmes des quatre mutrs en face New York et de part et d'Paris et derrière---derrière moi les ponts dont les arches exactement tracent les arêtes plis tendus pour tenir l'Amérique Paris dans cette chambre obscura point unique mon oeil agacé presque pas escadron d'taches qu'mort de fatigue et d'ennui MANQUE RIEN non sinon diaph et toile tendue apprêtée sels d'argent pour fixer quatre murs qui font le monde mieux que personne