Pour éclairer un peu la manière
dont je me suis faufilé dans un pli baroque laissé
entrouvert par Pietro da Cortona au palais des Barberini (Roma),
voici ce que j'écrivais en guise de présentation:
« Barberini était à Rome. Barberini est à
Rome. Urbain VIII est mort en 1644. Les peintures de Pietro Da Cortona
portent les murs ; elles sont aussi des membranes déchirées.
Pietro Da Cortona fit tenir une voûte sur un plan, ouvrant
le plafond à un repli de l'espace qui n'appartenait pas à
son commanditaire; dans la détente illusionniste des corniches
peintes, le plafond se déplie comme un chapeau-claque, piégeant
les trois guides de l'essaim lâché des couleurs vénitiennes
à Rome, emportant muscles et tissus dans la continuité
baroque de la Divine Providence.» |