Le concert a été suivi
de bruits de bouche habituels, babillage creux de maire et mastications
au buffet. Buffet excellent, filé au gré de la thématique
du cycle d'expositions : le Japon. Hmmm... Et babillage, bah... pas
grand-chose à signaler, sinon une tentative assez obscure du
maire de signifier que la droite aussi avait du coeur puisqu'elle se
souciait de grandes causes colombiennes (faute de se soucier des milliers
de petites dont on a le malheur de lui confier la destinée locale)
et que rien n'était plus beau qu'un soleil levant nippon sur
un paysage d'art gaëlique (Dieu sait ce qu'il pouvait bien entendre
par là; moi pas très bien, mais faut dire que je tripotais
mon matériel à dix mètres du monsieur pour ranger
mes petites affaires et que je suis sourd comme une bûche, merci
Seigneur). J'allais oublier le contresens du siècle, un truc
incroyable, le genre de scène si irréelle qu'on s'y sent
comme capturé par une équipe de tournage pour un bout
d'essai de comédie impromptue, avec des effets trop appuyés
pour être vraiment crédibles:
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