En effet, pour éviter une saturation de l'espace sonore d'un brouillard électronique pour malentendants (le plat habituel de toute bonne soirée dans un centre d'art), il avait été convenu que seul le deuxième musicien serait équipé d'un contrepoint acousmatique. Je jouai donc de la très capricieuse loillieuse dans une gamme variée de couinements doux et pas, hululements russes dans la tourmente (l'âme russe est toujours dans la tourmente, Vladimir), pouiquettes et legati, stridulations et gleuses (la gleuse, jouée sous le cordier à l'archet, a la réputation de renverser le coeur des baleines). |
lldemars, l.l. de mars, Le Terrier au Nova, musique, contemporaine, non idiomatique, improvisation, exposition, droits d'auteur, art