harles
Topiaux commence à faire des images video dès que
les possibilités de la micro-informatique le lui permettent.
Sur des Atari, des Amiga, il produit des infographies fixes, parfois
animées. Le scanner viendra remplacer la camera video lorsqu'il
abandonnera les travaux séquencés. Depuis qu'ils existent,
il ne travaille plus qu'avec des appareils-photo numériques,
et ne retouche plus ses prises de vues.
O.Wattez
"Je ne m'intéresse
que très peu aux objets que je photographie, seuls l'ensemble
des phénomènes qui entourent, bousculent, déterminent,
ou parfois "fictionnent" ces objets m'intéresse vraiment
; mes photos sont, d'une certaine manières TOUTES RATÉES,
vous comprenez... on pourrait en conclure que je ne présente
que ce qui d'habitude se jette; pour le dire autrement, il semble
bien que le monde de la photographie vive cet étrange paradoxe
de se sentir précéder d'un bond le reste des arts (plastiques
principalement), pour des raisons historico-technologiques, alors
qu'en fait, elle n'en assume pas du tout les métamorphoses,
les centres d'activités ou d'intérêt, tant techniques
qu'idéologiques. En fait, l'idée artisanale d'une photo
bien ou mal faite -notion qui ferait quand même crever de rire
n'importe quel peintre- jouit d'une tenace persistance qui est due,
à mon sens, à un profond sentiment d'in-faire-iorité,
en quelque sorte, par rapport aux autres arts... Plus zélés
que les peintres ou les musiciens sur la question, ils jalousent la
crédibilité factorielle que n'aura jamais ce métier,
il faut le dire, d'handicapé."
C. Topiaux, extrait
d'entretien avec N.Prioux, 1998.
|