Je finis en imaginant que l'inflation
de la notion de brevet et son extension à toutes sortes d'objets
risque même tôt ou tard de nous priver de nos moyens d'actions
qui rencontreront à quelque endroit de leur cheminement la barrière
du droit et de la propriété.
Comme mon intervention est assez courte, ça nous laisse assez
de temps pour quelques questions et le débat est assez vif et
plaisant; je note que les sempiternelles questions relatives à
l'inquiétude du devenir moral d'une oeuvre sont à nouveau
posées, ce qui continue à m'étonner: ces questions
sont inhérentes à toute production artistique, avec ou
sans Copyleft, mais il semblerait que la formulation claire qu'en répresente
la L.A.L. accroît cette inquiétude. Il est donc pas mal
question de récupération, de publicité et je souligne
que la L.A.L. a au moins l'avantage d'obliger le publicitaire, créature
dépourvue de toute forme d'imagination, à afficher ses
sources s'il se livre à son activité unique, le pillage.
Photo: Tiivi
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