Il y a eu, encore, une après-midi
où la pluie s’évaporait instantanément en touchant
les pavé chauds de la belle place Santa annunziata dessinée
par Brunelleschi, le choc indescriptible provoqué par l’apparition,
après un jeu de corridors silencieux, vides, bleutés, dans
le secret ombragé de la salle capitulaire de Santa Maria Maddalena
Dei Pazzi, de la crucifixion bouleversante du Pérugin....
Mais de tout ceci je parlerai probablement à nouveau, ailleurs,
pour m’en tenir aujourd’hui à Leuven, à ce voyage
belge du début du printemps 2004, à cette collection insoupçonnée
du musée municipal Vander Kelen-Mertens. |