Je poursuis, intrigué, ma visite.
L’une après l’autre, les chapelles égrènent
leurs merveilles. Après avoir longtemps observé et admiré
les tableaux de Bouts et de Van Der Weyden, je note un singulier pluteus
qui se loge dans la chapelle de St-Égide, au-dessus du monument
funéraire de J. Keynooghe. Les éléments en bas-relief
qui le composent sont extrêmement détachés, sans grand
soucis de cohésion entre eux, sans lien narratif apparent, flottants
comme des esquilles rares sur une nappe sans accident. Une forme de lien,
pourtant, se tisse entre ces trois groupes bosselés en l’espèce
d’un curieux détail iconographique : qu’observai-je
sur ce rectangle sculpté? |