à gauche, très bas, deux
Christ allongés qui, peut-être, ont connu eux-aussi leur
assemblée attentive de Madeleine, Jean, Marie, Pierre, mais que
l’histoire désormais abandonne à cette batarde compagnie
muséale. L’un d’eux est aussi frustre et saillant
que le pinocchio de Collodi et outrage par son expressivité empressée
l’extrême détachement, la splendeur confidentielle
d’une tête solitaire de Christ dont le sculpteur a nettement
appuyé les caractères sémitiques; les cheveux denses
et crépus tombent en rideaux tressés ouverts sur un beau
visage oriental tombant en pointe à peine émoussée
sur un menton barbichu.
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