Je ne peux m'empêcher, par exemple,
de me demander comment on me parlerait ici si PZ était le pote
que j'avais embarqué pour une lecture à laquelle on m'avait
convié (lui qui n'est que le pote que Taroop & Glabel a embarqué
dans une lecture à laquelle on l'a convié...). Comment
serait perçu mon travail, l'exactement même travail?
Hmmm...
Une fois de plus, je fais ma foutue chronique en couinant, en renâclant...
Pourtant j'aurai pris le temps pour celle-là: deux semaines de
vacances avant de m'y mettre, largement le temps de digérer.
Mais ça change rien. Depuis quelques mois, ça se passe
toujours de la même façon : je repousse sans cesse, j'ai
envie d'envoyer tout chier, d'aller me baigner ou de faire pousser des
plantes aromatiques. Je crois que le plaisir que j'y prenais, à
ces petits machins, touche à sa fin.
« J'ai pas envie, et puis c'est long, et puis j'ai d'autres trucs
sur le feu, et puis il fait trop chaud.
— Ben alors pourquoi la faire, hé toto? Personne t'oblige...
D'ailleurs personne ne t'oblige à quoi que ce soit, même
à te lever le matin.
— Ben oui... Merde, c'est vrai.... Même si je me levais
pas ce matin, oh... Mon dieu... Tout... tout le monde s'en fout...»
Perdre mon temps à tirer sur des minables village-vacances
artistiques dont tout le monde se branle et qui, de toute façon,
ne vont pas tarder à disparaître... J'ai pas mieux à
faire en période de sarcosie galopante? Sans doute....
Mais il y a une bonne raison, au moins une, pour la faire, cette chronique
à la con, alors secoue-toi ma couillette et écris-la moi!
Pourquoi celle-ci? Pourquoi une de plus sur le merveilleux paysage
des associations artistiques?
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