Entrelaps (2) — Station Mir — 12 juillet 2003, Hérouville St Clair
La station Mir ne décollera plus La station Mir ne décollera plus
La station Mir ne décollera plus

Je ne peux m'empêcher, par exemple, de me demander comment on me parlerait ici si PZ était le pote que j'avais embarqué pour une lecture à laquelle on m'avait convié (lui qui n'est que le pote que Taroop & Glabel a embarqué dans une lecture à laquelle on l'a convié...). Comment serait perçu mon travail, l'exactement même travail? Hmmm...

Une fois de plus, je fais ma foutue chronique en couinant, en renâclant... Pourtant j'aurai pris le temps pour celle-là: deux semaines de vacances avant de m'y mettre, largement le temps de digérer. Mais ça change rien. Depuis quelques mois, ça se passe toujours de la même façon : je repousse sans cesse, j'ai envie d'envoyer tout chier, d'aller me baigner ou de faire pousser des plantes aromatiques. Je crois que le plaisir que j'y prenais, à ces petits machins, touche à sa fin.
« J'ai pas envie, et puis c'est long, et puis j'ai d'autres trucs sur le feu, et puis il fait trop chaud.
— Ben alors pourquoi la faire, hé toto? Personne t'oblige... D'ailleurs personne ne t'oblige à quoi que ce soit, même à te lever le matin.
— Ben oui... Merde, c'est vrai.... Même si je me levais pas ce matin, oh... Mon dieu... Tout... tout le monde s'en fout...»

Perdre mon temps à tirer sur des minables village-vacances artistiques dont tout le monde se branle et qui, de toute façon, ne vont pas tarder à disparaître... J'ai pas mieux à faire en période de sarcosie galopante? Sans doute....
Mais il y a une bonne raison, au moins une, pour la faire, cette chronique à la con, alors secoue-toi ma couillette et écris-la moi!

Pourquoi celle-ci? Pourquoi une de plus sur le merveilleux paysage des associations artistiques?