Quand il s'agit de ma propre petite
merde, tip-tipita-tipa, de l'angoisse récurrente mais fugace,
étriquée, de ma propre détermination, précarité,
solitude, de mes petites conneries quotidiennes, hé bien il y
a toujours moyen de lutter, de faire un truc, d'embrasser au moins ma
souffrance du regard — j'arpente, j'évalue — d'en
mesurer l'étendue...
Mais là, wow!, c'est de l'ordre de l'horreur métaphysique,
de la terreur planétaire ou
de la superficie de Dieu!
Comment trouver un soin à l'échelle d'une souffrance de
cette taille, hein? C'est tout bonnement impossible!
Alors quoi, Faustroll, quoi?
Ben attendre, se laisser terrasser jusqu'à ce que l'ombre couvre
tout le champ de vision, qu'elle soit le monde, et voilà tout.
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