Je me souviens des va-et-vients des mobylettes
des jeunes dans la grand rue à Puiseux-en-Bray, le soir tard,
en été, je les entendais passer à toute allure
et faire crisser leurs freins juste à la hauteur de notre
maison. Je travaillais et je n'enviais pas leur désoeuvrement,
leurs aller-retours disant assez l'ennui qu'ils ne parvenaient jamais
à rompre, j'avais tellement pitié d'eux que je ne
réussissais pas à maudire leur vacarme.
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