Donc? Hé bien, on avait déjà
pû lire dans les pages du Terrier comment son soi-disant
refus de participer aux Ateliers ouverts de la ville
lui avait offert l'occasion de se donner en spectacle dans
le rôle du rebelle de service tout en tirant profit
d'une occasion institutionnelle de se montrer (compte-rendu
ici); peu dupe, la Direction des arts Plastiques
prit à juste titre cette mise en scène pour
un caprice d'artiste et lui proposa à nouveau cette
année de participer aux Ateliers ouverts de la ville.
Refusant, il a préféré réalisé
une pièce exposée ici sous le nom de «Ateliers
ouverts, 79 cms de bonheur» en découpant un pan
de mur de son atelier pour l'exhiber à Alphagraph...
Comment qualifier à sa juste mesure la pesanteur d'esprit
qui gouverne ce genre de blagues? Et surtout, comment accorder
alors du crédit à un type qui dénigre
l'art contemporain principalement pour sa face ludique, celui-là
même qui présente dès qu'on lui cède
la parole les lieux d'exposition comme de vastes «salles
de flipper culturel»?*
C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité...
*«Un artiste peut-il
travailler avec l'institution? Non» |