(CUNT IS DEAD MY LOVELY BORINGFISH

Comment ça arrive?
Jcrois quça peut plus faire ça y’a eu un temps limé
                                                                         à nous entretenir poissons trop
                                                                         cuits, ou laitances crues des soles,
                                                                         égrains d’ennui absolu à deux bras gauches,

Ceci tu t’en souviens, ramou a rodé (dis-tu) ceci en lieu et
place
OÙ
nous

aurions pu parler de livres que je gonfle de signets à cet effet, pour les puiser
appogiatures particulièrement réussies, inattendues
choses écrites pour les oublier plus vite et passer à

autre chose
de nos sexes respectivement devenus protocoles,
tout ceci, extrêmement, devenu compliqué, retors, sans jointure.
Où la plaie comme à s’ouvrir ( ?), disons
la béance un peu dégueulasse qui tranche dans notre couche
Il y aurait eu, bien sûr :
1 les exagérations
2 d’acrobates
3 goûtant leur premier lit commun
4 mains indispensablement liées
entre elles au mépris du sommeil, corps douloureusement encastrés,
genoux collés, impraticablement aux
genoux dans le pli a) en premier lieu ils se quitteront et b) puis, dans le détachement des sueurs
ventre, et dos, puis la main, même, le souffle, chaud maintenant, passé
de la bouche à la nuque
l’haleine
Voilà,                               c’est séparé.

et nos vertèbres définitivement épousées dans notre chute
c’est consommé nous dormons mieux, je sais
                                                         bien, d’un sommeil sans plus rien de vraiment

Creuser l’ordure au fond, pour y rtrouver un second degré de l’ennui
finir te baisant comme une main, tu attends ma branlée chez toi
con séché sur pied queue ignorante et affaires de
cuisine où tu l’ouvres et ça parle toujours de ratage

bibliothèque et toujours ça parle de ce sexe enfoui
Dans la chambre éteinte respirant sans lumière
L’acrimoine pour respirer

« T’écris toujours pareil
(trad. : tu vis comme c’est devenu plus possible d’en aimer l’exception tellement c’est le quotidien)
c’est rien d’un style, c’est un fauteuil, trucages, mécaniques, manière de gomme, obsessions, course derrière ta queue de chien sans moi jamais »

au comble des trucs irréparables qui peuvent bien se dire quand
« Il n’y a plus qu’une coupure de dix centimètres de toi qui mfasse bander tu me déqueutes »

« Allons dormir. »

Je nparle plus guère qu’en rgard d
jte nie en parlant basta c’est voilà tout
et tu ne t’existes pas plus loin que j’en meurs moi
voilà

tout c’est ça devenu tout elle est où la cause qu’on avait complètement perdu
de vue qui nous fit nous qu’on s’aime et qu’on se le dise?
Je crois
sans grand risque de me gourrer

( CUNT IS DEAD MY LOVELY BORINGFISH

Le pendant à ton sommeil
c’est que je

fuis de tes cuisses poissées, en sauvage, queue rougie

Si longtemps là mon corps avait l’odeur de l’endroit peau seconde, sorti, mon corps :
ceci tient sans doute à une disposition, une certaine mesure un état de santé selles mêlées d’air de sang une disposition personnelle, nouvelle ! bouteille ce jour-là à mon goût excessivement
habituel cognac à mi-chemin du palais et de la chute étiquette aux trois étoiles éteintes
l’abominable pacotille qui me flétrit tout à mon goût
horreur de me montrer je suis ivre de me
montrer à l’aise, enfermé, y serais-je resté une heure ? deux heures? 
blank souffrais nullement. Longtemps. Me souviens, je m. Longtemps accroupi sur la cuvette, plus RIEN enddans reins bloqués corps plié et le sang descendu dans les yeux pleins de l’émail, mouvant, jambes engourdies et, tête au carrelage, un vague souvenir

… pas les jambes solides
(je les soulève, ramène
à moi)

Je me surprends

dans                                   déshabillé
le                                              dans
miroir                                            la
de                                  salle de bain

Gedanken… distancié... rêvé… lointain, perte, affaissé…
avant-bras droit collé, carré de sparadrap
injection Kodama, mon
lit petit lit petit jour petite faiblesse faiblement jour
ma chambre, faible et moi
couché
Multiples épaisseurs des voiles, RE VELUM, ma tête bourdonnait
(la tentation n’ayant pas eu d’autre lieu
que le désert (cf. : la peinture qui n’existe pas encore)
                                                     puis j’en sortais en me foutant de mes lieux communs, jeunesse encore touchable comme depuis sous ma peau à force de me traquer dans le miroir comme père perdu dans les sillons, interminablement proche, puis me ravisant, oui, après tout, pourquoi pas « pourquoi ne palpiterait-elle pas ? », c’était la question qui n’appelait même pas d’avoir été posée, même pas, et je vis en Michel qu’elle ouvrait à toutes les autres pour que, moi-aussi, je trouve chez moi quelque chose, même de minuscule, à sauver de ce merdier où je nageais si mal

encore un peu, Christian me disant « faut pas vous énerver à point-là »
dans mon estomac elle a bougé, elle a griffé le tissu de son panier et je dois encore me méfier
de sa somnolence
voir tous mes amis en cercle et moi
au centre déchiré accroupi comme une femme qui pisse
ils ne m’aimeraient pas malade

qu’un rêve, semblable à une
souffrance aiguë,
ma part de m’
être à l’inconvenance
            Vous… voyez-vous,
Jusque là
ma femme ne m’avait
pas
donné un tel plaisir

marié,                                                       de vraies
tiède,                    comparé à                     étreintes

C’était en partie rêve . . . .

                                                                                  Je restais

                                                          Toutefois

                                                                                                        inerte

T-Shirt rabattu sur
mon visage

songeant                                            CUNT IS DEAD
                                                         Pour la seconde fois )