Il n’y a plus eu depuis Richard Strauss d’opéra qui rencontre un large public. Wozzeck et Lulu, les deux opéras de Berg postérieurs aux grands succès de Strauss, n’ont trouvé qu’un public restreint en comparaison du public plus général de l’opéra et le répertoire aujourd’hui repose sur deux grands piliers : le répertoire italien de la fin du XIXe et du début XXe siècle ; le répertoire allemand de Mozart à Strauss. En dehors de cette base, quelques Russes, le baroque que l’on redécouvre. De Stravinski, il (…)
Notes pour la partition et la mise en scène de "Brouhaha, éternel brouhaha », livret de Christian Prigent, musique de Marc Monnet. Création : Opéra de Lyon, 1990.
« Le diable, sans doute, veut que, dans le moment juste où l’homme approche de son but, il in vente aussi des pouvoirs sur l’énergie qui vont le jeter en dehors. Les intrusions du mécanique et du technique arrivent à se produire dans l’Art ; en supprimant le sens de notre profond jeu, elles doivent anéantir la forme - l’idée même de forme. » « De la tentation d’aimer Jouve » écrivait un jour dans les pages de TEL QUEL Denis Roche. Que perdrions-nous à l’aimer ? Peut-être quelque chose de la modernité . (…)