Olivier Kaeppelin


Olivier KAEPPELIN

1) Je ne rêve pas à propos d’écrire. Il y a des temps où vient la nécessité de le faire. J’écris. Cela se passe entre la boîte crânienne, les lèvres, la bouche, la cage d’os, le ventre. Les jambes, les pieds n’existent pas, la main non plus. La main m’intéresse peu ou plus exactement je m’en méfie. Je n’aime pas la rapidité qu’elle peut avoir. Le corps devient une figure qui éprouve. Figure plutôt monstre. Sac de viande. Paquets de mouvements et d’organes. J’écris et le corps tente de faire obstacle (…)