Ekphrasis a.

par Gwladys Le Cuff

Tokyo Zombie, par Yusaku Hanakuma

Les deux premières bandes s'étalent en largeur, seule la troisième se divise en deux. En haut, sur un fond noir, apparaissent en contre-plongée et en diagonale depuis l'angle inférieur droit jusqu'en haut à mi-case la tête et l'épaule gauche d'un homme de face, saisi de peur, avec de part et d'autre des éclats sonores d'effroi : « Hein ?! » à gauche, « !? » à droite, au-dessus de lui. Dans la case sous-jacente, l'éclat se prolonge en haut à gauche : « Mais... » tandis qu'à droite le cadrage laisse cette fois seulement apparaître la moitié basse du corps, du bas-ventre jusqu'aux jambes, l'homme étant vu de profil dressé à genoux à même la terre, le sexe en érection sorti horizontalement de son jogging et saisi par un avant-bras sorti du sol avec le son « Byoon », tendu à la verticale au centre de la case, les cinq doigts de la main écartés. L'homme apparaît ensuite en entier, vu de face et d'un peu plus loin, essayant de se débattre mais toujours agenouillé et saisi au membre par cette main, les bras écartés et les avant-bras levés en l'air en signe de désespoir avec de chaque côté, aux angles supérieurs de la case un « Qu... » de surprise. Le cadrage de la dernière case se resserre et montre sa tête et son buste se baissant vers le sol depuis le bord supérieur de la case, de telle sorte que le visage est vu de profil, renversé vers le bas, le regard tourné vers son sexe dont seule l'extrêmité est visible et apparaît depuis le bord gauche de la case, toujours saisi par le bras en mouvement. En haut à droite et presque tout autour de la tête, apparaît un « Qu'est-ce que c'est ? » crié en postillonnant.


Ekphrasis a. par J.-M. Bertoyas

 

Ekphrasis a. par Loïc Largier

 

Ekphrasis a.par L.L. de Mars