Les   essais

COMMENTAIRES
"Citernes", photo IGN (détail)

Cequi fait poème dans le langage ou pas (Radio Klaxon)
par J.F. Savang & L.L. de Mars
Simulation(s) par Jean-François Savang
De quoi parle-t-on quand on lit? entretien Tugny/De Mars
Morale du cut-up par Christian Prigent
L'intelligence infirme par Rozenn Eon
Monte Carlo par Jean-François Savang
Ramages dans une allée par Michel Vachey
Enquête sur le terrorisme par Michel Vachey
Montels, Dôme: l'écriture et la nébuleuse par L.L. de Mars
Bank-Writing & Cut-Stories par L.L. de Mars
Relevé d'esquisses par L.L. de Mars
L'art de couvrir
par Michel Vachey
Température par Laurent Pinon
 Malaise dans l'élocution par Christian Prigent
Le PrOblEME du pRoBLeme par Jean-François Savang
License Art Libre par [Copyleft-Attitude]
Dans le cadre par L.L. De Mars
Le comique et son rapport
à la liberté d'expression
par Raphaël Edelman
Le rire et la colère par Raphaël Edelman
L'objet livre par Michel Vachey
L'espérance scientifique par Raphaël Edelman
Être pauvre par Terre Noire
Manuel de prostitution sociale par Terre Noire
Chroniques de la guerre économique par Terre Noire
Politique de l'art 2.2 par L.L. de Mars
Sur le ratage
par Michel Vachey
Politique de l'art 3.1 (entretien) L.L. de Mars
Abus de poussière v.s. Éternel Transitoire par L.L. de Mars
Éloge de la fatigue par Michel Vachey
Une description difficile — Theoria, deuxième partie
par Michel Vachey

LES ARCHIVES THÉORIQUES
DE LA REVUE TxT

DOSSIERS

Bande dessinée
Entretiens avec L.L. de Mars

Une biblographie sélective
pour la bande dessinée


Actes du colloque
De l'humour libéral

 

Revue L'Engrenage Dialectique :

Et découvrez également les pistes prospectives
qui ponctuent les archives de la liste de diffusion
du Terrier:

TEXTES

Kaddish, lienCe qui fait poème dans le langage ou pas (radio)
par J.F. Savang & L.L. de Mars
Radio Klaxon 107.7 — Z.A.D., hiver 2012
Émissions de radio, sons, autour de la lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes

Contexte : une affiche féministe avertit les camarades que s’ils continuent à proférer des injures sexistes aux flics sur les barricades, il ne devront pas s’étonner de recevoir une pierre derrière la tête. Les frictions nées à ce moment-là firent décider d’organiser une émission de radio autour des modèles de langue régulée.


Simulation(s), lien.Simulation(s)
par Jean-François Savang
Une des observations les plus originales du Cut-Up, par notre spécialiste du sujet...
De quoi parle-t-on quand on lit?, lienDe quoi parle-t-on
quand on lit?

entretien Tugny/De Mars
La lecture publique serait un passe-temps de société comme un autre si elle ne se prétendait pas activité littéraire: en quoi l'oralisation d'un texte est-elle ruine et contresens de l'acte d'écrire?...
Morale du Cut-Up, lien.Morale du cut-up
par Christian Prigent
La pratique du Cut-Up de Gysin et Burroughs, questionnée par un écrivain dont il fut l'outillage parmi d'autres choses...
L'intelligence infirme, lien.L'intelligence infirme
par Rozenn Eon
Ayant travaillé un été dans un centre de vacances pour handicapés mentaux -essentiellement des trisomiques- l'auteur brosse un portrait d'une des formes perverses de la "bienveillance"...
Monte Carlo, lien.Monte Carlo
par Jean-François Savang
Les nouvelles approches scientifiques sont productrices de nouvelles formes du Monde, d'un nouveau réseau de questions à lui poser; la fiction -la littérature- peut-elle trouver dans ces nouvelles modélisation un terrain à exploiter?...
Ramages dans une allée, lien.Ramages dans une allée
par Michel Vachey
Les éditeurs, quand ils croient avoir affaire à un classique -Balzac- passent à côté de leur modernité et publient n'importe quoi, prenant ce qu'ils ne comprennent pas pour des coquetteries sans importance...
Enquête sur le terrorisme, lien.Enquête sur le terrorisme
par Michel Vachey
Court essai sur le sens du mot terrorisme lorsqu'il avoisine le mot intellectuel...
Montels, Dôme: l'écriture et la nébuleuse, lien.Montels, Dôme:
l'écriture et la nébuleuse

par L.L. de Mars
Les avant-gardes littéraires haïssent le bourgeois, mais il sembleraient qu'elles en aiment les breloques et les dorures : strass et formalisme, méfions-nous de l'éloge du babillage...
License Art LibreLicense Art Libre version 1.1
par [Copyleft Attitude]

La raison essentielle de cette Licence Art Libre : promouvoir et protéger des pratiques artistiques libérées des seules règles de l'économie de marché. 

Bank-writing  et cut-stories, lien.Bank-Writing & Cut-Stories
par L.L. de Mars
Un bref essai sur le Cut-Up, nouvelle manière d'archivisme, de journalisme pour unroman polyglotte...


Relevé d'esquisses, lien.Relevé d'esquisses
par L.L. de Mars
"Sur le pygmalion", "La lecture publique", "Sado-masochisme", "enfantement", "La fille et l'église", "Le terrorisme d'Etat", quelques notes...

Température, lien.Température
par Laurent Pinon
Puisque les hommes ne sont pas parvenu, semble-t-il, à trouver dans le langage la voie de leur raison, ils ont choisi d'abandonner les deux, raison et langage, pour un nouvel habillage sonore du siècle, la communication. Naissance et mort de l'espèce humaine...


Relevé d'esquisses, lien.Dans le cadre
par L.L. De Mars
Il semblerait que ce qui distingue radicalement la photographie des autres arts plastiques n'ait toujours pas été clairement établi, et cette distinction ne naîtra que si l'on se détourne de ses objets pour s'attacher à la scénographie de la prise de vue.
Relevé d'esquisses, lien.Le comique et son rapport à la liberté d'expression
par Raphaël Edelman
[...] Or, le philosophe se fait généralement une vertu d’aborder avec sérieux la question de l’illusion. A cette attitude correspond le style de l’essai, dont le sérieux consiste, par principe, à repousser au plus loin la fiction en lui refusant une valeur philosophique. Il y a donc une analogie entre le rapport de l’essai à la fiction et celui de la philosophie au comique. Ce rapport est-il nécessairement un rapport d’opposition ? Le philosophe ne pourrait-il pas également dénoncer les limites du sérieux et la vertu cognitive du comique ? Ne pourrait-il pas souligner la complémentarité entre le sérieux et le comique ?

le rire et la colèreLe rire et la colère
par Raphaël Edelman
Si l’on se fie aux définitions proposées par Aristote, le rire vient de la reconnaissance d’une laideur qui ne fait pas souffrir ; et la colère, de la reconnaissance de la laideur morale de celui qui réussit sans mérite. Par conséquent, le rire et la colère peuvent être étudiés comme des émotions qui accompagnent la conscience de la laideur et motivent des actions. Tout l’intérêt de l’analyse porte alors sur le caractère affectif, cognitif et éthique de l’émotion. C’est donc là une façon de reposer la question classique du rapport du Beau au Vrai ou au Bien, en des termes plus actuels tels que le rapport entre émotion et cognition, d’un côté, et émotion et éthique, de l’autre.


politique de l'artPolitique de l'art 2.2
par L.L. de Mars
« L'art ne répond pas à un besoin de formuler le connu : c'est en tant qu'il crée des situations (des lieux, nous dit Didi-Huberman), des conditions, des propositions inconnues, qu'il se distingue des autres activités humaines et qu'il révèle sa fonction proprement critique, sa nature violemment politique. »

Malaise dans l'élocution, lien.Malaise dans l'élocution
par Christian Prigent
Un écrivain plus célèbre encore par ses lectures que par les textes qu'il lit, nous conduit dans le jeu de ses méthodes, de la fabrication du texte voué à l'oralité jusqu'au souffle qui doit le soutenir...


Le PrOblEME du pRoBLeme, lien.Le PrOblEME du pRoBLeme
par Jean-François Savang
Troisième approche offerte par un des écrivains les plus prolifiques du Terrier sur la lecture publique, troisième voie possible entre Christian Prigent et L.L. De Mars...
L'invention de l'idiot moderne, lien.De l'humour libéral ou l'invention de l'idiot moderne
par L.L. De Mars
L'ironie, système intellectuel solitaire mettant salutairement en péril les mythologies du bonheur et du progressisme, est devenue au 20ème siècle la forme d'humour sans danger du même bonheur refusant d'avouer sa morbide complaisance: le second degré, ou kitsch communicationnel...
De l'impertinence, essai sur l'humourL'impertinence
par Raphaël Edelman
Deuxième volet du colloque sur l'humour libéral, ce texte tente d'établir une clarification méthodique des outils conceptuels manipulés lors de la première séance du colloque De l'humour libéral.

Hic & Nunc - des sémiotiques du pouvoirHic & nunc
par Jean-François Savang
Il est inévitable que la prolifération des signes normatifs s'accompagne d'une normalisation — et d'une égale prolifération — des sémiotiques pour serrer plus violemment encore le cadre du discours social et institutionnel. L'expression artistique est-elle perméable à cette tyrannie du signe?
L'invention de l'idiot moderne, lien.Un artiste peut-il travailler avec l'institution? Non.
par L.L. De Mars
« Le modèle communiquant veut s'imaginer, par un idéal de transparence des échanges, susceptible de rendre impossible l'horreur en lui coupant toujours l'herbe sous les pieds. De l'horreur, il ne sera plus que le réseau de déplacement ; sa transparence et son efficacité transactionnelle le laveront du soupçon de faire naître l'horreur. Il se livrera clé en main avec sa critique, puisqu'il est la critique absolue intégrée. Mais l'horreur, c'est la formulation de la transparence par des instances qui ne se fondent que sur l'opacité, comme son mythe fondateur se fondit sur l'amnésie obligatoire de l'échec historique.»
L.L.de Mars
De l'impertinence, essai sur l'humourCréature
par Raphaël Edelman
« Le titre d'auteur témoigne de la reconnaissance envers une personne qui a mis un bien à notre disposition, lequel pourra servir à produire de nouveaux biens. Un artiste, lui, n'a pas droit à une telle reconnaissance, car ceux qui observeront sa création devront se plier à elle plutôt que de la plier à eux. Le paradoxe de l'artiste peut alors être formulé de la façon suivante : un artiste, pour être créateur et être à l'origine de son innovation, doit jouir de tous les droits pour cela. Or l'artiste ne bénéficie de son droit de créer que s'il remplit certains devoirs pour être reconnu comme auteur. Donc l'artiste, pour créer, doit produire et obéir aux exigences de l'intérêt commun. Par conséquent, il n'est créateur que s'il est producteur, c'est-à-dire qu'il n'invente que s'il obéit. À travers ce compromis, l'artiste perd inévitablement une partie de sa capacité d'innover laquelle ne répond naturellement pas à un devoir, à un souhait collectif. »
R.E.

Hic & Nunc - des sémiotiques du pouvoirL'institution «Art»
par Jean-François Savang
«Si l'art peut travailler avec les institutions, la réponse ne va pas de soi. Car assimilée à la société, l'institution ignore l'art et le sujet comme problème. Les institutions font des produits de la subjectivité des données culturelles, une réponse d'ensemble. Elles évacuent, de cette manière, le doute qui pourrait faire vaciller leur légitimité. Et en effet, au-delà de ces enjeux stratégiques, élargir une rationalité d'ensemble au sujet, par une pensée critique des institutions, implique que l'invention artistique déborde la sphère du sujet, pour faire de la société, non plus une propriété mais un fonctionnement du sujet. »
J.F.S


Hic & Nunc - des sémiotiques du pouvoirCritique et tactique
par Jean-François Savang
Deuxième texte de J.F.S pour le colloque
« L'art est social d'impliquer la problématisation du sujet et de la société par l'activité des oeuvres. En faisant de l'inconnu l'épreuve théorique, d'une pratique d'ensemble du sujet et de la société, l'art défait donc la société telle qu'elle est, en ouvrant sa perspective au questionnement et à la critique. Tout en bouleversant la perception d'un monde connu, l'oeuvre
d'art implique la transformation des moyens pour le penser, dans et par le langage. Transformation de la société par le langage qui se poursuit continûment à l'invention du sujet.»
J.F.S.
l'espérance scientifiqueL'espérance scientifique
par Raphaël Edelman
Outre la méthode rigoureuse de la science, son objet est spécifique. C’est l’être en soi immobile des choses distinct de l’apparence pour soi. Aujourd’hui nous dirions plutôt que tout, surtout ce qui est matériel, est objet de science, celle-ci n’étant avant tout qu’une méthode. La science doit surtout obéir à certains principes méthodologiques, comme la cohérence, la correspondance, des énoncés clairs et simples, fixes et sans parti pris. Mais les épistémologues peinent à trouver un principe unique de la science et sont réduits à dégager plusieurs traits distinctifs...
abus de poussière v.s. l'éternel transitoireAbus de pousière
v.s. Éternel transitoire

par L.L. de Mars
Texte publié dans Jade 5635U
« Bande dessinée et modernité... On a attendu si longtemps, de ce milieu si réactionnaire, qu'il se penche comme il le fait en ce moment sur sa modernité, que ses auteurs prennent en charge la critique de ses modes d'apparition, de production ; nous devrions être enthousiastes de voir fleurir les projets critiques, éditoriaux, de ne plus voir éclore dans l'isolement le plus complet des oeuvres soucieuses de se donner visiblement aux ambitions de la modernité ; mais j'ai bien peur qu'une vassalité chasse l'autre, que la tutelle de la marchandise passe le témoin à celle de l'histoire.»