Art & bande dessinée, pourquoi ça marche ?

Un edito de Vincent Bernière

par Claude Dominique


(...) vous ne verrez pas dans ce numéro de tableau de Roy Lichtenstein. Pour éviter d’enfoncer des portes ouvertes, nous avons renvoyé la tarte à la crème des rapports entre la BD et le pop art en cuisine. »

« Art et Bande dessinée : Le bonheur est dans le trait », Vincent Bernière.

« Walt Disney proche de Picasso et les oreilles de Mickey parentes des mobiles de Calder ? Kandinsky et Dalí, les peintres préférés de Mœbius ? Les passerelles entre l’art et la bande dessinée sont plus inattendues qu’il n’y parait. Démonstration. »

La démonstration peut s’arrêter là. Puisque si l’auteur tente de sortir de ce qu’il nomme « le piège qui consiste à ne retenir dans le rapprochement d’images et de traits que des peintres directement inspirés par l’imagerie de la bande dessinée », il ne fait que du rapprochement d’images et de traits. Ni la théorie des quanta, ni celles de Freud ne le sauvent. Toutes ensembles convoquées pour redire ce qui a maintes fois été dit : Töpffer en inventeur de la bande dessinée, le cinéma proche de la bande dessinée, l’intercase comme lieu de « l’art séquentiel », etc. Sans surprise, le biais est toujours le même, toujours assis sur les théories d’Eisner et de McCloud. Alors, « Art et bande dessinée, pourquoi ça marche ? ».